[marrons chauds]
Mardi soir, veille de jour férié, j'ai craqué pour mon premier cornet de marrons de l'année. Il faut dire qu'à côté de mon métro, Pigalle, il y a plein de petits vendeurs de marrons. J'ai souvent un peu peur de leurs installations précaires, et je me demande si leurs tonneaux de métal alimentés en gaz ne risquent pas un jour ou l'autre d'exploser, mais bon, j'aime tellement les marrons que j'oublie rapidement ces détails. OK, ils sont peut-être meilleurs quand on les a ramassés soi même, et dans une bonne vieille cheminée des campagnes, mais j'aime le côté ultra exotique des marrons de Pigalle. Se brûler les doigts au contact de leur carapace craquelée, surprendre les regards envieux de quelques voisins de rue ou de métro, mettre les épluchures au creux de ma main ou au fond d'une poche que j'imagine noire de cendres...